Concernant l’icono-diagnostic en dermatologie, il existe des chefs-d’oeuvre très connus où des maladies de peaux ont été reproduites fidèlement permettant ainsi, bien des années plus tard, un diagnostic a posteriori.

Durant tout le congrès ESDR 2024, j’aurais le plaisir de vous présenter des reproductions de ces tableaux anciens représentant les principales dermatoses au travers de l’exposition « The art of dermatology ».

Mais surtout, vous serez invités à participer à un grand projet  international Skin&Art dont l’objectif est de réaliser un inventaire des œuvres (peu connues ou encore inconnues) qui se trouvent dans les musées des différents pays présentant des anomalies au niveau de la peau afin d’en faire une analyse médicale rétrospective.

Compte-tenu du nombre de pays représentés à ESDR, c’est une opportunité unique de pouvoir collaborer avec des dermatologues et des chercheurs du monde entier et, à travers eux, avoir accès aux oeuvres des musées de leur pays.

En tant que vice-présidente de ISIS en charge de la relation avec les musées et les historiens de l’art, j’ai la chance d’être à l’interface, une  interface nécessaire pour réaliser un icono-diagnostic robuste.

Car l’anamnèse des patients représentés sur les tableaux n’étant pas possible (!), les informations disponibles sur le peintre (et son style pictural) et sur la personne représentée sont capitales pour conclure un icono-diagnostic.